Buddy movie

Comme prophétisé il y a presque 3 ans.

Jurassic ciné

Petite annonce

Ayant récemment changé de localisation, mes nouveaux itinéraires m’amènent de nouvelles aventures : comme je prenais le bus pour rentrer le soir, alors que la montée des usagers à un arrêt me sort de ma torpeur, je suis inconsciemment intrigué par la sensation d’avoir vu quelque personne vaguement familière au milieu de silhouettes principalement féminines. En regardant plus attentivement, l’étrange impression se précise, elle est provoquée par le mélange du souvenir plaisant d’une ancienne et séduisante camarade étudiante et du désagrément de voir une femme bouffie par l’âge et au visage marqués de plis. Pas de doute, cette femme déjà vieille est  bien cette ancienne belle étudiante à la blondeur rayonnante, aux formes de Vénus qui a marqué mes premières années parisiennes. Quel changement, c’est simple on dirait sa mère ! Je devrais maintenant bien savoir que les femmes de ma génération ne sont plus bonnes à regarder après avoir fait déjà plusieurs fois ce constat, mais cela reste toujours une surprise quand on est confronté à un cas concret. Et quel contraste avec moi qui reste un superbe jeune homme avec la vie devant lui, quand ces filles ont déjà leurs plus belles années derrières elles !
L’espèce de type qui lui servait de copain et qui pouvait passer à l’époque pour un cador doit bien être dégouté maintenant, il doit surement réfléchir à reprendre à son compte cette petite annonce que l’on vit dans les journaux il y a quelques temps : « échange femme de 40 ans contre deux femmes de 20 ».

Fête de la musique

Par manque d'anticipation je n'ai pas réussi à aller aux concerts qui semblaient prometteurs donnés à la Maison de Radio France à l'occasion de la Fête de la musique, et les conseils de la belle hôtesse russe aux yeux bleus, ni ont rien changé. Je passe finalement du temps sur la piano de Play Me I'm Yours, mais difficile de s'entendre dans la cacophonie des enfants qui tapent n'importe comment sur les pianos qui m'entourent.

Soirée n'importe quoi

Après une soirée boulot organisée en mode atelier cuisine avec les collègues de mon ancien projet, un after s'improvise dans un bar avec une fille et quelques garçons pour virer au grand n'importe quoi : entre de nombreux verres et autres discussions d'ivrogne, un des jeunes me raconte son histoire sentimentale malheureuse avec une femme bien plus âgée que lui de notre client en mettant en cause sa maturité affective, pendant que la fille complètement imbibée se laisse rouler une pelle par un des collègues ou mettre la main au cul par un autre plus tard.

Heureusement que je n'ai pas à aller au boulot le lendemain, parce que la nuit a été dure.

Lu : amour et maths d'Edward Frenkel

Fini de bouquiné à la Fnac, la biographie d'Edward Frenkel mathématicien né en Russie soviétique. Le plus intéressant est sa description de l'antisémitisme d’État en place en Union soviétique dont je n'imaginais pas l'étendue. Le jeune étudiant qu'il était ne put accéder à la plus prestigieuse faculté scientifique malgré des résultats exceptionnels de part son ascendance partiellement juive, la scène de l'examen où les deux examinateurs font tout pour le tourner en bourrique est digne de Kafka. J'imaginais que l'antisémitisme dans les pays communistes de l'Est était le fruit d'initiatives individuelles ou un alibi utilisé pour détourner l'attention des échecs du système durant la période stalinienne, mais non, il s'agissait d'une politique institutionnelle, émanent du plus haut de la hiérarchie communiste et dont l'application allait en s'intensifiant jusqu'à son paroxysme à la veille de la Perestroïka.

Voisins, voisines

Aujourd'hui, j'ai pour la 1re fois parlé à la ravissante jeune voisine du 5e. Curieusement, j'ai mis beaucoup de temps à l'identifier comme une voisine habitant l'immeuble à l'étage au dessus et non comme une visiteuse des mes voisins. Maintenant la question est de savoir si, comme je le soupçonne, elle vit bien en couple lesbien au dessus de chez moi avec la jeune femme qui m'avait ouvert sa porte en culotte et tee-shirt quand j'étais allé me plaindre de la musique trop forte.
Et bien, non, elle habite de l'autre côté de l'immeuble, ce n'est donc pas elle que j'entends parfois discuter bruyamment avec l'autre au dessus, ma théorie tombe à l'eau donc, et cela ouvre de nouvelles questions : habite-t-elle dans un des petits appartements du côté rue ? Mais il ne me semble pas qu'ils soient loués indépendamment du grand appartement du même côté, elle seraient alors la fille d'une famille du 5e que je n'ai jamais identifiée ? Ou ces appartements sont désormais vendus à la découpe, mais alors sans cuisine ? Mystère, mystère.
En tout cas, elle est charmante et semble aimable ; comme elle me dit qu'elle entend, elle, mes voisins d'à côté et non sa voisine de pallier, cela laisse ouvert une reprise de discussion autour de nos nuisances sonores à notre prochain croisement d'ascenseur...

Tube de l'été

Voila, après 1 semaine de créativité, 11 ans dans un placard et 2 jours de mix, ma chanson est enfin finie !

All we need is Paul

Concert au Stade de France pour voir Sir Paul, lui-même cette fois. L'émotion fut souvent grande de voir et d'entendre celui dont les chansons ont bercé tellement de moments de ma vie. Aurais-je pu deviner en 1990 quand je découvrais pour la 1re fois son œuvre que vingt-cinq ans plus tard lui et moi serions face à face et qu'il chanterait pour moi ? Surement pas, je n'aurais jamais imaginer que cela pût se produire. Et si je regarde en arrière et que je fais le bilan des concerts auxquels j'ai assisté, je peux dire que j'ai pu voir toutes mes idoles de jeunesse : Roger Hodgson, Brian Wilson, Michel Polnareff et Paul McCartney, n'est-ce pas là les éléments d'une vie réussie ?
On a eu droit à l'étonnant Temporary Secretary qui avait déjà été repris au concert des 70 ans du Fab Four.

Plus anecdotiquement, pas loin de moi était assis Jean-Marie Colombani

 et étonnamment les têtes de la masse des gens agglutinés sur la pelouse du Stade de France ne me donnaient pas l'impression de voir des boulettes de viande dans de la sauce bolognaise, contrairement à un concert de the Do.

Pour archive, la liste des chansons :
1) Eight Days A Week
2) Save Us
3) Got To Get You Into My Life
4) Listen To What the Man Said
5) Temporary Secretary
6) Let Me Roll It
7) Paperback Writer
8) My Valentine
9) Nineteen Hundred And Eighty Five
10) The Long And Winding Road
11) Maybe I’m Amazed 
12) I’ve Just Seen A Face
13) We can work it out
14) Another Day 
15) Hope For The Future
16) And I Love Her
17) Blackbird
18) Here Today
19) New
20) Queenie Eye
21) Lady Madonna
22) All Together Now
23) Michelle
24) Lovely Rita
25) Eleanor Rigby
26) Being For The Benefit Of Mr Kite
27) Something
28) Ob-la-di Ob-la-da
29) Band On The Run
30) Back In The USSR
31) Let It Be
32) Live And Let Die
33) Hey Jude
34) Another Girl
35) Hi Hi Hi
36) Can’t Buy Me Love
37) I saw her standing there
38) Yesterday
39) Helter Skelter
40) Golden Slumbers/Carry That Weight/The End

Formation pipot

Grâce à ma vie professionnelle particulièrement réussie, je suis en formation musique par ordinateur. C'est vraiment se foutre du monde.

Klimt à la pinacothèque

À voir cette exposition, je me croyais revenu en 1990, quand je découvrais Klimt à travers des livres empruntés dans des bibliothèques municipales.

Ventes privées : après-dernière

Les premières ventes privées depuis l'arrêt des ventes privées. Les meilleures depuis que ça n'existe plus.

Concert occidental

Concert des sonates et partitas pour violon seul de Jean-Sébastien Bach à la Sainte Chapelle par David Braccini. Franchement bien, j'avais peur que cela soit long et finalement j'en aurais écouté plus encore. 
À écouter cette musique divine dans cette architecture exceptionnelle, on ne peut qu'être pris de vertige devant la richesse culturelle que cela représente, en s'imaginant la somme de créativité et d'effort de préservation et de transmission qu'il a fallu pour en arriver là, de maitre à élève, de père en fils pendant des générations au long de nombreux siècles. et on se dit qu'on a bien de la chance de vivre dans un pays de civilisation occidentale et non dans un pays d'une civilisation inférieure, c'est-à-dire toutes les autres.

Vie réussie

Je découvre avec surprise dans Le Point de la semaine, dans la rubrique consacrée aux États-majors d'entreprise, le nom et le visage d'un ancien camarade de prépa. Voilà, quelqu'un qui a réussi sa vie professionnelle, cela fait réfléchir : ai-je raté quelque chose ? devrais-je aspirer à un meilleur poste ? Bah, en fait je n'ai jamais chercher ce genre de vie, ça ne m'a jamais fait rêver les responsabilités et le pouvoir, au contraire, du moment que je ne bosse pas à Bucarest, comme un esclave moderne, je peux considérer que je m'en sors plutôt bien.

Berlin !

Trois jours à Berlin, un voyage que je n'ai entrepris que comme prétexte pour éviter d'aller à Bucarest.