Matinée à la bibliothèque... de l’École Normale Supérieure de Paris, donc de France, donc du monde. Maintenant que je me suis rendu compte que je pouvais y accéder, contrairement à ce que je pensais jusque-là, cela me simplifie considérablement l'accès à certains livres spécialisés, plus besoin de faire ma valise pour aller à mon
ancien campus. C'est un peu con maintenant que les socialos-communistes-écolofascites ont mis en œuvre la tarification unique jusqu'à la zone 5, tant pis.
L'endroit est tout neuf et dans un style ressemblant à la bibliothèque François Mitterrand, alors que je fantasmais plutôt sur une vieille bibliothèque avec rayonnages en bois, escaliers en colimaçon, fresque pompier aux murs, mobiliers polis par des générations d'étudiant et habitée par le souvenir de prix Nobel ou de médaillés Fields ; la confrontation avec un site de la grande histoire de la science ne se produira pas.
Ce qui est marrant, c'est que j'y retrouve la même
exposition sur Laurent Schwartz que sur le plateau, elle aussi itinérante.
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